Laurence et Andalou en tenue espagnole
Prêts pour le défilé
Léa, Fanny et Rebel attelé
Photographe : M. Audibert
Laurence et Andalou, en tenue classique pour le défilé
Photographe : M. Audibert
Laurence et Andalou, en tenue classique pour le défilé
Photographe : M. Audibert
Nous l'attendions depuis longtemps ; ce week-end passa très vite. C'était notre première sortie à Hélios et moi, déjà un peu plus d'un an qu'il m'aura rejointe. J'avais trouvé une personne qui acceptait de me le transporter, c'est vous dire si j'étais impatiente. Nous arrivâmes le vendredi soir, un voyage sans encombre, un box et une belle botte de paille à l'arrivée pour Hélios, et toutes les amies Belles de Mai qui nous firent un accueil des plus chaleureux. Imaginez un camping-car avec un auvent, une immense table entourée d'amis, de boissons et de plats. Le sourire et la bonne humeur en plus, on ne pouvait rêver mieux.
Le samedi matin nous partîmes avec Marie-Laure et sa fille Julie, chercher nos chevaux pour un repérage du site avant que le gros des visiteurs n'arrive. Andalouse et Hélios semblaient bien heureux de nous voir, nous chevauchâmes ensemble jusqu'au site principal où nous retrouverions Laurence et Andalou. Hélios eut un comportement exemplaire, parfaitement attentif et aux ordres : le travail de l'été avait porté ses fruits. Andalouse fut un peu plus remuante dans ce nouvel environnement, et Andalou, en parfait cheval d'extérieur, n'était pas du tout ému par le lieu.
Nous avions une démonstration de monte en amazone prévue pour l'après-midi, tout semblait se passer pour le mieux.
Laurence en robe espagnole fut superbe sur son Andalou, et Marie-Laure présenta Andalouse à pied afin de montrer la selle et d'expliquer à tous les secrets de notre monte. Quant à Hélios et moi...
Ils nous avaient appelées en avance pour cette présentation, j'étais en train de longer Hélios, il me restait encore à l'échauffer à l'autre main. Tant pis, pas le temps, ils nous avaient déjà appelées. C'est donc à pied que j'entrais dans la carrière entourée de monde. Et là, quel ne fut pas mon effroi de découvrir cet immense espace de sable totalement nu, vide, absolument rien qui puisse faire office de montoir. Je jettais un oeil à mon asticot et à sa selle d'amazone, l'étrier terriblement haut et la musique qui déjà démarre. Vous amazones qui me lisez comprendrez j'en suis certaine mon désarroi total. Il me fut absolument impossible de me mettre en selle. Hélios est encore remuant au montoir, de vieux souvenirs de mal au dos lui font appréhender ce moment.
Heureusement les copines assureront avec brio la démonstration. Je quittais cet espace de démonstrations comme j'y étais entrée, à pied. Par chance il y avait dans la carrière d'entraînement un plot qui me permit de me mettre tranquillement à cheval, en prenant mon temps. Le présentateur fort sympathique nous invita sur la piste, Marie-Laure nous accompagna. C'est ainsi que j'eus tout de même la chance de monter mon asticot devenu pile électrique -- on est un cheval de show ou on ne l'est pas -- sur ce grand espace. Les amazones tiennent bien en selle, ils l'auront certainement compris.
La journée de dimanche débuta par le traditionnel défilé dans la ville. Laurence portait la tenue classique des amazones qui lui sied si bien, j'étais pour ma part à califourchon. C'est ainsi que nous défilâmes toutes deux en tête du cortège des attelages. Les deux seules cavalières, nous furent bien applaudies. Il faut dire que le défilé des cavaliers avait lieu un peu plus tard, mais l'heure était déjà bien avancée et la démonstration de l'après-midi devant se dérouler tôt, nous avons participé au premier défilé.
Il y avait beaucoup de monde à Montferrat ce dimanche, une foule dense venue entre autres pour admirer le numéro de dressage en liberté présenté par J.-F. Pignon. Superbe d'ailleurs, tout en poésie et complicité. Les amazones passèrent bien plus tôt, et Caroline, qui nous a rejoint il y a peu, a assuré la première démonstration avec une jument arabe gentiment prêtée pour l'occasion. Laurence en espagnole présentera avec son ibérique une belle reprise très propre, et un pas espagnol toujours très applaudi.
C'est ainsi que s'acheva ce week-end de fête, d'amitié, d'amazones et de retrouvailles. Un franc succès, beaucoup de monde pour cette édition. Il n'était pas toujours évident de se frayer un chemin, un cheval à la main, entre les visiteurs, petits et grands, et les poussettes. Malheureusement des accidents furent à déplorer, mais cela restera un beau week-end pour Hélios et moi. Il se sera merveilleusement comporté et j'avais un grand sourire accroché au visage en le montant. C'était la plus belle des récompenses pour tout le travail effectué.
Allez, l'année prochaine nous y retournerons, pour présenter une belle reprise de dressage aux 3 allures, ou un carrousel d'amazones ?
Pour voir le film des amazones, réalisé par Guy, Laurence a fait le montage, c'est ici